Gérer les milieux aquatiques

Connaissance des milieux aquatiques


Au lancement de la démarche de contrat de rivière en 2000, la connaissance des cours d’eau et milieux aquatiques du bassin versant de l’Azergues était mince et fragmentaire. Or, comment conduire des actions de restauration sans connaître les problématiques et les enjeux ?


Répartition des données

Faune, Flore et Milieux

Un important travail d’investigation a donc été engagé et se poursuit toujours. Au fil des études, prospections de terrain et autres inventaires naturalistes menées par le syndicat de rivière et les nombreux autres organismes intervenant sur le territoire, la connaissance s’est ainsi considérablement accrue et affinée. Des bases de données géo-référencées ont été créées et sont complétées au quotidien, au gré des nouvelles études et découvertes faites sur le terrain. A l’heure actuelle, ce ne sont pas moins de 10 000 données qui sont ainsi détenues par le syndicat.



Faune, Flore et Milieux

Investigation naturaliste (© P.Gadiolet)


L’enjeu principal est de chercher à toujours mieux connaître les cours d’eau et milieux aquatiques afin d’ajuster au mieux les travaux et interventions visant à leur restauration ou conservation.

Un enjeu secondaire réside dans la diffusion du savoir auprès du grand public et acteurs socio-économiques et politiques du territoire, car comment protéger ce que l’on ignore ou n’apprécie pas à sa juste mesure ?

L’objectif poursuivi est à la fois de tendre à l’exhaustivité tout en assurant une actualisation des données afin de coller aux évolutions naturelles, interventions réalisées ou évènements imprévisibles modifiant le fonctionnement des cours d’eau et milieux aquatiques du bassin versant.

Les données collectées sont publiques et en conséquence mises à la disposition des chercheurs, étudiants, bureaux d’études ou de toute autre personne physique ou morale qui en fait la demande, sous réserve du respect des conditions suivantes :

  • que le producteur de la donnée soit clairement mentionné dans les études ou les publications, d’une part ;
  • que l’utilisation faite des données ne servent à d’autres intérêts que celui de la protection des milieux aquatiques d’autre part.

Outre les données récoltées lors des prospections et des interventions menées sur le terrain, le syndicat programme chaque année des pêches électriques visant à mieux connaître le peuplement piscicole des cours d’eau du bassin versant et à suivre l’évolution des populations, confrontées aux effets du changement climatique ou perturbées par les aménagements réalisés.

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