Les Plans Communaux de Sauvegarde sont des dispositifs réalisés par les services communaux afin de se préparer au mieux face à un évènement naturel (inondation, séisme, glissement de terrain…), technologique (rupture de barrage, accident de Transport de Matières Dangereuses (TMD)…) ou autre (risque terroriste).
Ces dispositifs sont principalement constitués de fiches actions qui visent à aider les élus dans leur prise de décision, et les équipes municipales dans l’accomplissement de leur mission en temps de crise.
Ce plan est obligatoire pour toute commune concernée par un Plan de Prévention des Risques Naturels d’inondation (PPRNi) et doit être mis à jour régulièrement (maximum tous les 5 ans) afin que le dispositif reste opérationnel.
Dans le bassin versant de l’Azergues, le PPRI est approuvé depuis 2008 pour 28 communes (27 depuis le regroupement des communes du Bois d’Oingt et de Saint Laurent d’Oingt).
Ainsi fin 2020, 26 des 27 communes inscrites au PPRI de l’Azergues possédaient un PCS approuvé, dont 14 qui nécessitaient une révision.
Une révision du PPRI est en cours, afin d’inclure les communes touchées par le débordement des affluents de l’Azergues, non-comprises dans la version de 2008. De ce fait, les 53 communes du bassin versant seront intégrées à cette nouvelle version.
Cependant, 17 d’entre elles (Lachassagne, Marcy, Chasselay, Lissieu, Saint Jean des Vignes, Dommartin, Limonest, Dardilly, La Tour de Salvagny, Lentilly, Saint Germain Nuelles, Bully, Alix, Frontenas, Sainte Paule, Dième et Saint Cyr-le Châtoux) qui ne sont pas concernées par un risque de débordement de cours d’eau, feront l’objet de mesures réduction de l’impact des ruissellements en aval.
Les exercices de simulation de crise sont essentiels au maintien de l’opérationnalité des PCS. Il existe 2 types d’exercices :
Ces exercices peuvent servir à s’entraîner sur des points précis du PCS (le Poste de Commandement Communal (PCC), les fiches actions…). Ceux-ci ne demandent pas la mobilisation de moyens humains sur le terrain et sont donc moins contraignant en termes d’organisation. Le scénario élaboré essaie tout de même de respecter au maximum les délais d’un évènement réel.
Ce type d’exercice est indispensable avant de vouloir faire un exercice terrain.
Suivant la volonté de la commune, ces exercices peuvent également avoir différentes envergures. L’exercice le plus global implique des délais en temps réel, des communications complètes et même la participation d’habitants en tant que figurants. Ce type d’exercice est évidemment le plus formateur pour les élus décisionnaires, les équipes municipales et la population.
Dans tous les cas, un Retour d’Expérience (RETEX) appuyé par les remarques d’observateurs présents lors de ces exercices (Elus, agents techniques, élus de communes voisines…) est indispensable afin de rendre compte des points négatifs et positifs du dispositif. Si l’exercice est très formateur, le RETEX permet de tirer toutes les leçons nécessaires pour une meilleure gestion de crise à l’échelle communale.
La réalisation de tels exercices de gestion de crise inondation seront proposés par le syndicat de rivière aux communes volontaires disposant d’un PCS opérationnel, sur la durée de mise en oeuvre du PAPI Azergues (2019-2024).
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